Réveiller une population lobotomisée, choquée, angoissée et confuse… possible ?
Le monde change. Ah bon ?
L’occident est entré en “mode survie — zombie”.
De nombreuses personnes s’en rendent compte (nda. estimation 30%), mais sont dans une énorme confusion, fatigué, souvent au bord de la psychose (selon les études, >50%).
Alors qu’il faut tout réinventer, (re-)lancer, repenser, entreprendre, bouger les lignes. Maintenant plus que jamais.
Mais comment donc “réveiller”, activer, bouger, mobiliser une population dans cet état ?
J’ai un début de réponse en Afrique, dans la façon d’activer les graines d’arbres. De nombreuses graines ne sont pas fertiles “normalement”. Elles doivent être traitées de 3 façons :
- Chauffées par le feu
- Trempées dans l’eau
- Blesser, entailler l’enveloppe de la graine
Et/ou une combinaison de plusieurs options.
Traduit en “humain”, cela pourrait vouloir dire:
- Initiation par le feu
- Initiation par l’élément eau
- Une blessure
C’est toujours un travail personnel, unique, intérieur. Chaque fois différent, même accompagné, cela reste un travail individuel.
Traduit en termes de la vie de tous les jours:
- Développement personnel et spirituel, conscience, burnout, incendie de sa maison,… bref tout ce qui “brûle” les idées reçues, le passé, et laisse place au totalement nouveau. C’est l’archétype du Phoenix.
- Travail dans la matière, artisanat, travail de la terre, inondations, … bref, ce qui relie à la “Mère Terre”, qui rend humble.
- Un choc, genre: séparation, accident, maladie grave, trauma, démission violente ou licenciement, témoignage “hard”.
Le “réveil” se fait rarement spontanément — mais en général sous la contrainte. Questions chocs nous allons être servis et il y en aura pour tous les gouts et les couleurs.
Donc: réveiller une population lobotomisée, choquée, angoissée et confuse… possible ? A mon avis, pour 99% non, c’est trop tard. Le “cerveau collectif” est trop atteint…
Mais il suffit de 1% pour changer le monde.
Et ensuite, le vrai travail co-constructif créatif peut démarrer…
Prof. Michel A. de Kemmeter