La Belgique deviendra pionnier mondial d’une transition régénérative — car elle sera la première à s’écrouler sous ses incohérences

La Belgique fait partie des pays qui peuvent être qualifiés de « poissons pilotes » tant dans certaines avancées que, malheureusement par ses records mondiaux de bêtise, d’incohérence, de conservatisme, et de court-termisme politique. Il fallait le faire : détruire 50% du vivant, stériliser nos top terres agricoles, polluer 99% des eaux de surfaces, pousser plus de 50% de la population en dépression, burnout, perte de sens, maladie chronique ou auto-immune, infrastructures en mode “musée à ciel ouvert”,… et puis, notre économie qui plonge avec ses nouveaux pauvres. Pas génial comme résultats pour le pays “centre du monde”.

Pilotée par une classe politique embourgeoisée et suffisante, désintéressée par la notion du bien commun et de la régénération des biotopes naturels, son “élite” vieillissante sera la première à s’écrouler sous le poids de ses propres incohérences, faillites politiques et financières de ses intentions politiques inefficaces (État fédéral, régions et communautés) mais aussi de ses industries (Il n’est plus nécessaire ici d’en faire la preuve chiffrée).

Les réglementations diverses, stratifiant notre société mourante, couche après couche, empêchant les expériences vraiment intéressantes un peu originales et visionnaires, ce “système” empêchant les prises de risques, et le manque total et systémique de vision du monde politique se suffisant à lui-même, accélèrent ce phénomène. L’imprévoyance et l’incompétence n’aidant pas cette situation digne du livre des records mondiaux des travaux inutiles, les décisions trop souvent prises dans de mauvais compromis politiques, ne mènent à rien d’autre qu’à cocher des cases à court terme avec les copains. Les chantiers du millénaire restent ouverts : rénovation du bâti public, revoir les axes d’enseignement et de formation dans l’aire du temps, autonomie alimentaire et énergétique, mise à jour des infrastructures, la détoxification des terres fertiles, des eaux de surfaces, des gens et des énergies ambiantes, le sauvetage de la biodiversité essentielle pour la bonne santé de ses citoyens… . Et quand les ennuis viennent percuter le ventilateur, et que tout se met à gicler dans tous les sens en arrosant chacun, tous les “partenaires sociaux” crient au loup — tout en faisant la manche — au lieu de se remettre en question et d’innover avec les 1% qui veulent vraiment agir. Car oui, ces 1% existent. Ils sont là, et œuvrent déjà, courageusement et humblement, sous les radars. Trop souvent seuls d’ailleurs, et moqués avec cynisme par les faux pragmatiques naïfs croyant encore qu’ils pourront continuer à siphonner indéfiniment la valeur d’un système exsangue sans que leur descendance ne vienne un jour leur présenter la facture. Elle sera salée. Et, eux aussi savent calculer.

La population elle-même perdant confiance et espoir par rapport à leur avenir, et à la qualité de la gouvernance des entreprises et du public d’encadrer cette société, démissionne, disjoncte. Comme un ordinateur énorme qui grippe, qui bugge. La peur généralisée fige le lapin sur la chaussée face aux phares d’une colonne de chars d’assaut, arrivant comme des “rhinocéros gris” (= énormes, lourds, qu’on voit arriver de loin).

Quelle tragédie, que de se faire peur les uns les autres, d’un “changement” — qui se devrait être salutaire — alors que nous sommes entassés dans des villes tristes, déprimantes et insoutenables— et que ce changement proposé est précisément basé sur la découverte de soi, du sens et de la magie de la vie, de la manifestation de ses talents portés par des passions cachées. Ce sont précisément ces trésors cachés-là qui nous permettront de renaître à nous-mêmes, en tant que citoyens souverains, et en tant que société mature et adulte. Oui, le changement fait peur. Mais on vaut mieux que cela quand même, non ? Et… la peur a une fonction : nous faire avancer, pour survivre. CQFD. Car oui, les solutions existent — à portée de main.

C’est pourquoi cette chute annoncée est — en réalité — une bonne nouvelle, car ce pays en pointe dans les causes d’un effondrement, deviendra ainsi le premier à devoir se réinventer, se “rebooter”, et il en a les moyens, en tout premier ! Ceci, oui, pour des questions de survie. La longue liste des pays d’occident suivra, et améliorera à son tour les stratégies de survie, et de “renaissance”, développées ici en Belgique.

Mais… la Belgique a bien caché ses atouts, et les ressortira au bon moment, vous verrez. Au moment où elle devra le faire afin de survivre collectivement, le bon sens belge devrait reprendre le dessus grâce à ses bases:

1 → La croisée des chemins culturel : germanique (structurés), latine (poétique et visionnaire), anglo-saxonne (pragmatique) + 180 autres nationalités présentes (un mix pour une excellente et savoureuse soupe de cultures). C’est un atout absolument fabuleux car nous aurons besoin de différentes approches, le meilleur de chaque monde. Et…rapidement.

2 → Excellent “marché test”, bien maillé, exigeant, pragmatique. Comme le pays est petit, et très bien connecté (dans tous les sens du terme), les bonnes pratiques se feront rapidement connaître, et l‘accélération sera rapide.

3 → Centre “nerveux” des lobbies, UE, OTAN, think tanks, diverses institutions et fédérations. Elles pourront rapidement relayer, agir, pour valoriser ce qui restera des industries en ruine, avec leurs savoirs et atouts uniques.

4 → Une concentration unique au monde de top diplomates, avec leur ligne ouverte vers leur chefs d’État (qui n’est le cas uniquement qu’à Bruxelles et à Washington). Ce qui se fera d’intéressant ici en Belgique va se savoir immédiatement dans toutes les cours et présidences du monde.

5 → Peuple adaptable, capable de compromis de bon sens, de rencontres cordiales, et d’intelligences collectives “smart”

6 → Excellente réputation des belges, à l’étranger — nous sommes biens reçus, partout.

7 → Une concentration unique au monde de coach, thérapeutes, mentors, consultants, chamanes, prof de yoga, arts martiaux et guérisseurs en tous genres — on peut réellement “tout” faire et expérimenter en Belgique en termes de développement de soi.

8 → Excellence et professionnalisme, un vrai sérieux dans le travail, reconnu à l’international.

9 → Humble, et sans chauvinisme.

10 → Heuuu… et l’union fait la force non ? Après 50 ans de zizanie organisée, il sera bientôt l’heure de redécouvrir la valeur ajoutée d’une coopération renouvelée entre communautés et de se faire un câlin entre flamands et wallons, par réalisme et souci d’efficacité — mais parce qu’on sait, au fond de nous, que nous sommes liés par notre passé et par notre futur : “Geef maar buzze Gérard” — traduit = “Taïaut les agneaux”.

11 → Toutes les mauvaises nouvelles passent par Bruxelles et ses espaces diplomatiques feutrés — mais… toutes les bonnes idées aussi. Certes, pas dans les mêmes espaces. Conférences, rencontres, pitch, lobbies positifs,…

12 → Géographie: finement maillée, reliée, avec accès rapide vers les pays européens majeurs, par route, eau, rail, et lignes aériennes vers toutes les capitales du monde. Un disque de pétri idéal, sur lequel nous pouvons déposer une loupe.

13 → Et “last but not least”, la Belgique a la concentration la plus élevée de surréalistes qui ont marqué leur époque, en plus des milliers de belges cocasses et décomplexés qui illuminent nos soirées depuis toujours. Damiens, Magritte, Nougé, Stromae, Hamoir, Delvaux, Mariën, Dotremont, Devos, Vanhoenacker, JC Van Damme, Arno, Urbanus, Brel, Culliford, Poelvoorde, Geluck, … Car oui, devenir pionnier n’est pas anodin. Comme les romains juste avant la chute de Rome hurlaient “Néron, donne-nous du pain, des jeux et des orgies !”, je dis ce soir — juste avant la chute de l’occident : “Oh bon Roi, donne-nous des surréalistes et des humoristes !” (quoique, sur un malentendu… — non, je rigole). Oui, c’est l’humour et le surréalisme notamment qui nous permettra de rebooter, rebrancher nos neurones d’une façon qui nous permettra de construire ce monde dont nous rêvons vraiment : créatif, disruptif et étonnant, frais, amusant, motivant, énergisant, performant. Et pas, non certainement pas avec les oiseaux diseurs de mauvaise augure qui font peur à tout le monde jour après jour dans les médias assoiffés de scoops destructeurs — sans propositions de solutions.

La Belgique deviendra — “van-te-moeten” — pionnier. Un méga bac à sable d’expérimentation, comme le Chili en Amérique Latine, le Botswana ou la Zambie en Afrique, ou encore Singapour en Asie (sans jugement sur le style de leur gouvernance…). Il faut bien quelqu’un pour plonger le premier, comme en vacances, dans la piscine fraîche... mais une fois dedans, quel délice hein ?

Tout le monde est complice dans cette chute annoncée:

Les médias continuent à relayer l’anxiogène, répandant les mauvaises énergies partout, et dans l’urgence et le bruit, dans tous les cœurs et les familles, au lieu de relayer largement les succès et meilleures pratiques. Mais quelle confusion !

Les académiques et scientifiques restent dans leur “pré carré” rentier, alors qu’ils apprendraient énormément en transversal (l’économiste philosophe, le jardinier sociologue, le physicien artiste, le juriste astronome, le … … de … … — complétez vous-mêmes !)

Les politiques ne cherchent qu’à garantir leur job d’ici les prochaines élections.

Les plus riches protégeant leur capital tant que possible, terrifiés qu’on vienne leur demander 100 balles.

Les institutions avec leurs titres pompeux et bureaux veloutés, dont la moitié est en burnout, payés à prix d’or pour… pour quoi faire encore ?

Les plus pauvres continuent à “toucher” — si ce n’est “toucher le fond” en silence, terrifiant dans la foulée la classe moyenne qui ne veut pas devenir “comme eux”, continuant à essayer de survivre sur les contraintes, stress et nouvelles charges.

Et le citoyen lambda qui veut — au mieux — continuer à ignorer que le monde change, qu’on les laisse remplir leur réservoir sans payer les dégâts collatéraux, à manger leur hamburger en regardant Netflix. Et au pire — se font peur les uns les autres, augmentant naturellement et systémiquement les maladies mentales et désordres émotionnels en tous genres, accélérant la chute. Et du coup, laissent en dessous du tapis leur vrais talents, passions et rêves, croulant sous le poids de leur propre désespoir. Mort psychique s’ensuivant. Sans surprise, ceux-là seront hors-jeu quand il s’agira de se lever, pour construire ce nouveau monde tant attendu. Il nous faudra des “Guerriers de Lumière”, et non pas des passagers d’un Titanic en immersion qui s’auto-enferment en se cachant sous leur couette dans leur cabine du pont -3.

C’est trop noir & blanc tout ceci ? Oui, il y en a marre des 50 niveaux de gris — faisons notre choix finalement. Un choix lumineux — nous valons vraiment mieux que le grisâtre, non ?

La chute de civilisation — annoncée depuis des millénaires dans toutes les prophéties — est à notre porte. Et en Belgique, nous avons ce privilège fabuleux de pouvoir participer — en premier — à la naissance de cette nouvelle civilisation : reliée au bien commun, à la nature — car l’esprit et la matière sont indissociables — la Pacha Mama — chacun rayonnant et amenant le meilleur de soi au service d’une vision faisant progresser la vie, et du cycle puissant de régénération et d’abondance que nous avons mis en péril. Bon, cela prendra quelques solides contractions, et quelques années, mais n’a t-on jamais vu un accouchement sans douleur ?

Alors, on anticipe — ou on attend ?

Qu’en pensez-vous ? Sérieusement ?

Deuxième bonne nouvelle pour nous ce soir … les solutions de régénération salutaires existent déjà. Allons à la rencontre de ces discrets “Îlots de Régénération” qui pointent leur nez un peu partout sur la planète, apprenons-en un max, aidons-les à se développer, et copiez-coller les meilleures pratiques dans vos communautés, villages et quartiers : bacs à sable géants de la “Nouvelle Terre” tant attendue. Sans attendre que ce soit dans l’urgence. Rejoignez les 1%, les vrais 1%, visionnaires, humbles et courageux, ceux qui construisent demain en vrai.

Jouons ensemble à un petit jeu : cache-cache.

Le premier qui trouvera une solution de régénération, promis, aura une sucette ! MP @ michel@wiseholding.net

Prof. Michel A. de Kemmeter

Prof. Christian Ghymers

www.clubofbrussels.org

ou mieux encore, venez nous rejoindre pour démarrer/ accélerer des Ilots de Régénération sur 4 continents. MP. www.extrapreneurs.org

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Michel A. de Kemmeter - Kairos -Extrapreneurs CofB
Michel A. de Kemmeter - Kairos -Extrapreneurs CofB

Written by Michel A. de Kemmeter - Kairos -Extrapreneurs CofB

Expert in economic transition, keynote speaker, author, consultant and investor. Professor. Inventor of “Systemic Economy” and "Kairos Multisolutions" crypto.

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